18 mai 2010
Une voix
Sur des cendres je marche le long de ces murs.
Ils ressemblent à ton ombre, à ton côté obscur.
Avalanche de haine au regard incertain,
Sur mes hanches ton règne s'écroule et s'éteint.
Se méprendre et y perdre le nord et la vie,
En novembre je saigne et étouffe mes cris.
Paradoxe du feu qui brûle sous la pluie,
Equinoxe d'hiver, j'ouvre mon coeur sans bruit.
Comment trouver en moi cette voix qui éclaire ?
Comme un fou qui se noie je cherche la lumière.
Et à d'autres murmures, à d'autres saisons,
Je me vautre au futur et à cet horizon.
Sans raison apparente au-delà de mon être,
L'oraison que je chante entendras-tu peut-être.
Je ne veux pas savoir d'où émanent ces mots
Car seul Dieu m'accompagne et me garde au repos.
19 novembre 2009
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