28 décembre 2009
Somnambule
Comme la pluie qui roule sur tes joues,
Coulent les mots de larmes sur la feuille.
Ils tombent dispersés sur mes genoux,
Se mettent à crier qu'ils sont en deuil.
Comme les pas de la peur empressée,
Ils glissent furtivement sur ta peau,
Et dévalant les rues de mes pensées,
Ils s'y installent et en donnent l'assaut.
Ces journées qui inondent ton visage
Hantent mes nuits et réveillent mon coeur,
Tes doutes d'eau délavent au passage
Les couleurs de mon âme et de mes fleurs.
Timidement la nuit reprend ses droits
Et ordonne à ma plume le sommeil,
J'éteins la lumière et pose ma croix
Sur un rêve unissant ciel et soleil.
26 juillet 2009
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