28 septembre 2010
Lutte intérieure
Contours insignifiants, visage sans couleur,
Je regarde ton ombre, immobile, et je pleure.
Aurais-je l’audace d’y lire un peu d’espoir ?
Absence de quiétude, en tes mains la menace
De tordre mon esprit et ses idées tenaces.
Vaincrai-je la peur de traverser le miroir ?
Questions jetées sur mes lèvres à la dérive,
En dépit de ce sourire que tu m’adresses,
Je tremble sous le bruit de tes pas que j’esquive
Et sens comme une lame au fond de ta détresse.
Murmures étranges chahutés par les vagues
D’un océan de cri où les oiseaux se meurent,
J’aperçois ton âme à l’horizon qui divague
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